Quadra hyperbooké et dormant peu, passé par Sciences Po, marathonien, adepte des jeux vidéo et apprécié de tous pour sa « loyauté », Emmanuel Grégoire avait le profil pour traverser l’époque dans les clous de la réussite. Ce n’était pourtant pas gagné en partant du « 9–3 », mais il passa sa jeunesse en Charente-Maritime auprès de sa mère, alors que dans sa banlieue natale le petit Emmanuel avait eu «  la chance d’avoir des parents communistes », plus précisément deux grands-pères encartés au Parti et à la CGT, et un père proche d’André Lajoinie qui démarra comme employé municipal et termina préfet en passant par la case ENA. « J’ai été formaté radicalisme façon IIIe République. Mon cœur balance souvent entre Clemenceau, Guesde et Jaurès », confiait en 2019 Emmanuel Grégoire au journal Libération comme pour justifier son abandon du marxisme en faveur du socialisme tendance Jospin. Curiosité : le jeune militant dans le 12e (...)